Glossaire

A

  • L’aire urbaine est l’ensemble des communes d’un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain et une couronne périurbaine. Le pôle est une unité urbaine, c’est-à-dire un ensemble d’une ou plusieurs communes présentant une continuité de l’habitat : pas de coupure de plus de 200 mètres et comptant au moins 2 000 habitants. Il offre au moins 5 000 emplois. La couronne périurbaine est formée des communes rurales ou unités urbaines dont 40 % ou plus de la population résidente ayant un emploi travail dans le pôle ou dans les communes attirées par celui-ci. Les aires urbaines construites sur la base de l’analyse des déplacements domicile-travail traduisent le développement de la périurbanisation.
  • Formation géologique capable de stocker et de restituer de l’eau. Terrain perméable contenant une nappe d’eau souterraine.
  • Sable grossier, résultant de l’altération sur place de roches magmatiques ou métamorphiques riches en quartz et feldspath.
  • Outil d’identification et de qualification des paysages à l’échelle d’un territoire (département, région, pays) permettant l’aide à la décision.

B

  • Banque nationale thématique de référence de l’hydrométrie quantitative française.
  • Le terme bassin ou bassin versant marque à la fois la notion topographique de zone limitée par une ligne de partage des eaux et celle de surface d’interception des précipitations.

C

  • Document d’urbanisme simple qui délimite les secteurs de la commune où les permis de construire peuvent être délivrés : elle permet de fixer clairement les règles du jeu.
  • Instrument de concertation de stratégies entre agents publics et privés, applicable à l’échelle locale ou régionale, en vue de l'accomplissement d'actions de protection, de gestion et d'aménagement des paysages dont l'objectif est d'en maintenir les valeurs.
  • Documents contractuels entre 2 personnes physiques ou morales (ou plus) et/ou 2 structures, organismes ou institutions (ou plus) par lequel les 2 parties (ou plus) s’engagent, selon des objectifs, principes et modalités préalablement fixés et en fonction de leurs rôles, fonctions et statuts respectifs, à mettre en Å“uvre des actions propres à satisfaire des objectifs de préservation et/ou de valorisation de sites et paysages donnés. Les contrats de paysage sont une déclinaison logique et complémentaire des plans de paysage et des chartes paysagères.
  • Relation de perception visuelle réciproque entre deux lieux.

D

  • Volume d’eau passant à travers une section dans l’unité de temps. Généralement exprimé en m3/s, parfois en l/s pour de petits bassins. Symbolisé par Q.
  • Partie du débit fournie par la vidange des réserves du bassin, notamment celle des réserves souterraines. En dehors des périodes de pluie ou de fonte nivale, c’est la seule composante du débit des cours d’eau et elle se confond avec le débit de tarissement.
  • Débit à l’exutoire rapporté à la superficie du bassin versant, généralement exprimé en l/s/km2, quelquefois en m3/s/km2.
  • Directive européenne faisant suite à la catastrophe de SEVOSO en Italie. L’exploitant d’une installation présentant des risques majeurs doit élaborer une étude de dangers, présenter en détail les activités, les risques pour réduire le nombre d’accidents et limiter leurs conséquences.

E

  • Eau propre à la consommation humaine. L’eau est consommable par l’homme dès lors qu’elle répond à des exigences de qualité définies à l’échelon européen, puis transcrites dans la législation de chaque Etat membre. Cette eau est donc du point de vue sanitaire et esthétique, propre à l’alimentation et à la préparation des aliments ainsi qu’à tous les usages domestiques dont l’hygiène personnelle.
  • Eaux qui s’écoulent ou qui stagnent à la surface de l’écorce terrestre. Également définies comme les eaux douces superficielles, les estuaires et les eaux côtières.
  • Eaux définies d’après la directive 80-68-CEE du 17/12/79 comme se trouvant sous la surface du sol en contact direct avec le sol ou le sous-sol et qui transitent plus ou moins rapidement dans les fissures et les pores en milieu saturé ou non.
  • Discipline qui s’intéresse à la dynamique spatio-temporelle des composantes biologiques, physiques et sociales des paysages.
  • Système au sein duquel il existe des échanges cycliques de matières et d’énergie, dus aux interactions entre les différentes organismes présents (biotope) et leur environnement (biocénose). C’est l’ensemble des êtres vivants (faune et flore) et des éléments non-vivants (eau, air, matières solides), aux nombreuses interactions d’un milieu naturel (forêt, champ). L’écosystème se caractérise essentiellement par des relations d’ordre bio physico-chimique.
  • Mouvement, en général, des masses d’eau en surface et en souterrain. En hydraulique : sens strictement phénoménologique. En hydrologie : peut prendre un sens plus quantitatif, bien que cela ne soit pas recommandé, pour désigner un volume écoulé ou un débit moyen sur un temps assez long, il est alors souvent exprimé en lame d’eau (mm).
  • Composant individuel donnant forme au paysage (source : The Countryside Agency / Scotish Natural Heritage).
  • Energies les plus anciennement utilisées par l’humanité. Les énergies renouvelables sont essentiellement tirées des éléments (terre, eau, air et feu) et du soleil. On désigne aujourd’hui par énergies renouvelables un ensemble de filières diversifiées dont la mise en Å“uvre n’entraîne en aucune façon l’extinction de la ressource initiale : vent (éolienne, houlomotrice), soleil (thermique, photovoltaïque, thermodynamique), chaleur terrestre (géothermie), eau (hydroélectrique, marémotrice), biodégradation (biomasse). Les énergies renouvelables sont ainsi multiples et fondamentalement diverses par leurs mécanismes physiques, chimiques ou biologiques.
  • Désigne, à l’intérieur d’une région, tout espace affecté ou non affecté à la « construction ».
  • Apport en excès de substances nutritives (nitrates et phosphates) dans un milieu aquatique pouvant entraîner la prolifération des végétaux aquatiques (fleur d’eau).

F

  • Propension d'un paysage à voir ses valeurs naturelles, culturelles, visuelles et perceptives se détériorer.

G

  • Gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations qui rencontrent d’autres molécules de gaz, répétant ainsi le processus et créant l’effet de serre, d’où augmentation de la chaleur.

H

  • Science qui étudie la vie des organismes aquatiques.
  • Toute action, étude ou recherche, qui se rapporte à l’eau, au cycle de l’eau et à leurs applications. A l’origine, le terme français se limitait aux aspects chimiques et bactériologiques des eaux et à leurs caractéristiques médicinales. On peut considérer que l’acception actuelle est un anglicisme.
  • Méthodologie et technologie de la mesure des hauteurs et du calcul des débits dans les cours d’eau.

I

  • En urbanisme, groupe de maisons ceinturées par des rues. Par extension, le mot s’applique aussi à tout groupe homogène de constructions encadré ou non par de la voie publique (source : CAUE).
  • La notion d’inondation a un aspect subjectif : au cours d’une crue, on dit qu’il y a inondation lorsque les eaux envahissent des zones habituellement hors d’eau pour une crue moyenne. Une acception hydrologiquement plus stricte du terme considère qu’il y a inondation lorsque le cours d’eau quitte son chenal bien marqué le plus profond, généralement appelé lit mineur pour se répandre dans le lit majeur. La netteté de ce concept physique dépend beaucoup de la configuration du lit.

J

  • Ensemble des opérations destinées à mesurer le débit d’une rivière en un point donné pour un instant (plus ou moins long) donné et surtout pour une hauteur à l’échelle donnée.

M

  • Développement non contrôlé d’un habitat dispersé en milieu rural.

N

  • Nappe d’eau libre souterraine à faible profondeur.
  • Etendue d’eau souterraine ; partie saturée d’un aquifère.
  • Substances chimiques naturelles qui entrent dans le cycle de l’azote.
  • Tout facteur, à caractère permanent continu ou discontinu, qui constitue une gêne, un danger immédiat ou différé, une entrave, un préjudice immédiat ou différé pour la santé d’un organisme, de l’environnement ou du fonctionnement d’un système.

P

  • Substance chimique de synthèse principalement utilisée par l’agriculture pour détruire les êtres nuisibles pour les cultures : champignons, insectes, bactéries, herbes.
  • Algues microscopiques présentes dans les eaux et se multipliant par division cellulaire sous l’effet de la photosynthèse.
  • Plaine inclinée située au pied de la montagne.
  • Puits ou forage installé pour mesurer la charge statique (pression + niveau de la surface) d’une nappe en un point donné. L’eau de la nappe s’élève dans le piézomètre jusqu’à équilibrer la pression.
  • Généralement de niveau intercommunal (pays), les plans de paysage sont réalisées sur la base d’inventaires et de diagnostics paysagers territoriaux. En identifiant les caractères paysagers des territoires, mais aussi leurs dynamiques d’évolutions, les enjeux et menaces qui les touchent, ils élaborent une philosophie d’aménagement du territoire ; ils construisent des outils et proposent des moyens à mettre en Å“uvre par les différents acteurs territoriaux afin de satisfaire des objectifs de qualité paysagère partagés. Ces démarches se distinguent des chartes paysagères par le fait qu’ils soulignent un processus : celui d’une démarche collective, ou mieux, participative. Les plans de paysage peuvent déboucher sur des opérations très diverses : programmation, projets, actions de sensibilisation, actions réglementaires, action de communication, contractualisations d’acteurs, etc.
  • Pour des communes ne disposant pas de documents d’urbanisme (PLU, cartes communales), mais aussi pour les autres, il existe des plans paysagers communaux. Ceux-ci ont l’intérêt d’apporter un diagnostic fin du territoire communal et de coller au plus près des caractères et enjeux d’aménagements locaux. Ils proposent la mise en Å“uvre de projets à des niveaux de précision poussés. A cet échelon, le « regard partagé » ou « projet commun » se lit sans délais dans la qualité, la cohérence et la justesse des aménagements.
  • Introduction directe ou indirecte, par suite de l’activité humaine, de substances ou de chaleur dans l’air, l’eau ou le sol, susceptibles de porter atteinte à la santé humaine ou à la qualité des écosystèmes aquatiques ou des écosystèmes terrestres, qui entraînent des détériorations aux biens matériels, une détérioration ou une entrave à l’agrément de l’environnement ou à d’autres utilisations légitimes de ce dernier.
  • Pollution qui résulte d’un fait soudain, indépendant de la volonté de l’homme (ex : rupture d’une canalisation sous l’effet du gel, naufrage d’un navire en période de tempête, incendie non volontaire…)
  • Pollution des eaux due à des rejets issus de toute la surface d’un territoire et transmis aux milieux aquatiques de façon indirecte, par ou à travers le sol.
  • Programmation Pluriannuelle de l’Energie
  • Toute chute d’eau en provenance de l’atmosphère, sous forme solide ou liquide. On appelle aussi "précipitations " (occultes) le produit de la condensation sur des surfaces froides (relativement) ou le piégeage de gouttelettes en suspension dans l’air par des obstacles divers. Enfin, le terme est souvent utilisé abusivement à la place de hauteur de pluie.
  • Actions de conservation et de maintien des aspects significatifs ou caractéristiques d'un paysage, justifiées par sa valeur patrimoniale, environnementale et économique émanant de sa configuration naturelle et de l'intervention humaine (source : Convention européenne du paysage).
  • Décembre 1997 : conférence à l’issue de laquelle 38 pays industrialisés se sont engagés à réduire les émissions de 6 gaz à effet de serre : CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6

R

  • Formation végétale linéaire où domine l’arbre, dépendante et riveraine d’un cours d’eau.
  • Le concept de risque tel que défini par la Commission européenne prend en compte deux éléments tels que la probabilité que survienne un élément dangereux et la sévérité de ses conséquences. Les risques peuvent être classés en 3 catégories : - les risques intolérables, - les risques qui doivent être limités autant que possible, - les risques acceptables soit parce que la probabilité et/ou la sévérité du risque, est/sont négligeables en comparaison d’autres risques. La sévérité des risques est classée en 4 catégories : catastrophiques, dangereux, marginaux, négligeables.
  • Risque technologique lié à l’exercice d’une activité industrielle. Un risque industriel majeur est un évènement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences immédiates graves pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens ou l’environnement.
  • Risque caractérisé par les 2 critères suivants : - une fréquence faible (éruption volcanique, explosion d’un site industriel comme AZF) - une gravité importance, c’est-à-dire nombreuses victimes (catastrophe de BOPAL) et dommages importants aux biens et à l’environnement.
  • Risque lié aux phénomènes naturels tel que avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique, etc…
  • Risque d’origine anthropique qui regroupe les risques industriels, nucléaires, biologiques, etc… L’explosion de l’usine AZF a mobilisé l’opinion et les pouvoirs publics sur la question de la prévention des risques technologiques. Le 31 juillet 2003, la loi sur les risques technologiques est publiée au Journal Officiel. 4 principaux points y sont abordés : l’information du public, le risque et l’urbanisation, la participation des salariés et des sous-traitants à la gestion du risque et l’indemnisation des victimes.
  • Partie de l’écoulement qui parvient à l’exutoire sans avoir pénétré dans le sol. On utilise parfois le terme avec le sens de volume ruisselé.

S

  • Acronyme de Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Document de planification des ressources en eau institué par la loi du 3 janvier 1992. Il fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eaux superficielles et souterraines et des écosystèmes aquatiques, ainsi que de préservation des zones humides.
  • Au sens large, toute roche susceptible de se débiter en feuillets.
  • Le schéma de cohérence territoriale. Document d’urbanisme qui fixe, à l’échelle de plusieurs communes ou d’un groupement de communes, les orientations fondamentales de l’organisation du territoire et de l’évolution des zones urbaines afin de préserver un équilibre entre zones urbaines, industrielles, touristiques, agricoles et naturelles. Instauré par la loi SRU du 13 décembre 2000, il fixe les objectifs des diverses politiques publiques en matière d’habitat, de développement économique, de déplacements (source : Parc Naturel des Landes de Gascogne).
  • Acronyme de Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Institué par la loi sur l’eau de 1992, le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux est un outil de planification (sur 10 à 20 ans) de la politique de l’eau associant tous les acteurs du bassin.
  • Notion introduite par la loi dite « paysage » de 1993. C’est l’élément ou la combinaison d’éléments d’un paysage que l’on retrouve de façon régulière dans une entité paysagère et qui organisent le paysage. Les structures paysagères se définissent comme l’agencement d’éléments végétaux, minéraux, hydrauliques, agricoles, urbains qui forment des ensembles ou des systèmes cohérents. Ils structurent l’espace et fondent son identité (source : DRIEE ÃŽle de France).

U

  • Portion de territoire présentant des caractères de paysage homogènes. L’identification des unités de paysage permet de mesurer la diversité des paysages pour un territoire donné, et d’identifier les traits de caractères qui les différencient. Sa délimitation procède en particulier de la perception de ses limites sur le terrain, pouvant être constituées par des reliefs, des secteurs urbanisés, un changement de la couverture végétale naturelle, agricole et forestière, changement pouvant être rapide ou progressif. L’unité de paysage se définit tout autant par ses caractéristiques propres que par comparaison à celle de ces voisines : comme la pièce d’un puzzle, elle ne prend son sens qu’au sein de la mosaïque de paysages d’un territoire plus vaste auquel elle appartient (source : atlas des paysages de Haute Normandie).