Photovoltaïque et biodiversité

Deuxième source d’énergie renouvelable en Corse après l’hydraulique, la production photovoltaïque représente aujourd’hui 12% du mix électrique, en progression constante.
Face aux enjeux climatiques et énergétiques, la feuille de route de la transition énergétique de la Corse que l’État et la Collectivité de Corse portent conjointement - la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)- prévoit d’augmenter considérablement (+ 175%) la production insulaire d’énergie à partir de sources renouvelables locales.
Ainsi, la Corse pourrait atteindre 62% d’électricité d’origine renouvelable en 2028.

Le solaire photovoltaïque, en particulier, est appelé à jouer un rôle majeur dans la transition avec une augmentation de 70MW des capacités de production du PV au sol attendue par la PPE entre 2024 et 2028 et 50MW pour le PV sur toitures.

Néanmoins, l’implantation de centrales photovoltaïques au sol dans des milieux naturels peut avoir des incidences négatives significatives sur les paysages et la biodiversité.
Les installations photovoltaïques sur les bâtiments, ainsi que les ombrières de parking doivent, quant à elles, prendre en compte les enjeux liés à la préservation du patrimoine et des paysages, qui présentent une complexité moindre.

Par conséquent, les échanges avec les développeurs de projets de centrales PV au sol pour une meilleure conciliation des enjeux de préservation des milieux/espèces et d’accélération de la production d’énergie renouvelable constitue un point clé du développement harmonieux de la filière PV en Corse.
Pour atteindre cet objectif, une équipe pluridisciplinaire régionale d’accompagnement et de suivi administratif des projets est proposée par la DREAL (contact : enr.dreal-corse@developpement-durable.gouv.fr), dans l’objectif d’accélération et de facilitation des procédures.

De plus, des ressources sont mises en ligne au fur-et-à-mesure de l’évolution de la réglementation. Ces ressources visent à faciliter l’appropriation de la réglementation par les acteurs et la prise en compte des enjeux environnementaux, favorisant ainsi l’aboutissement des démarches administratives (PC, CETI, fiche techniques mesures permettant d’éviter/ réduire les impacts sur la biodiversité, dérogation espèces protégées…) engagées par les pétitionnaires.

Le lundi 8 juillet, la filière a été invitée à participer à une première réunion concernant la protection des zones humides ainsi que l’anticipation de la réglementation relative aux espèces protégées. Voici les documents accessibles :

Les équipes de la DREAL proposeront par la suite des rencontres ainsi que des outils sur des thématiques complémentaires, en fonction des besoins exprimés par la profession ainsi que de l’actualité réglementaire.

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